Pour la huitième année consécutive, l’école d’été en droit et en conflits armés, organisée par Amel Association International, en coopération avec la faculté de droit de l’Université libanaise, la Sagesse, et avec le soutien de Diakonia, a rassemblé 30 participants de pays arabes, notamment des juristes, des chercheurs, des militants des droits de l’homme, ainsi qu’un certain nombre d’experts juridiques. L’événement était dirigé par Karim al-Mufti, responsable du département des droits de l’homme de Amel.

La session a été lancée le 3 septembre en présence de Kamel Mehanna, président fondateur de Amel et coordinateur général du rassemblement communautaire volontaire au Liban, ainsi que de la présidente de Diakonia au Liban, Yelena Blamants. Étaient également présents, les étudiants participants et des membres de l’équipe de Amel. L’inauguration a eu lieu à la Maison des droits de l’homme de l’association, quartier Mousseitbé à Beyrouth.

« L’avenir de l’humanité repose sur la confiance octroyée aux jeunes et sur un accès universel à la justice sociale. ». C’est par ces mots que le Dr Mehanna a résumé les travaux de cette session.

Il a aussi insisté sur le respect des lois destinées à protéger les personnes vulnérables, face aux violations des droits de l’homme. Il a également précisé que ces violations étaient souvent perpétrées par et dans des pays qui les ont élaborées, tels que les pays européens. Il a rappelé que la vision de Amel Association International repose essentiellement sur le respect des droits de l’homme et de la dignité, indépendamment de toute affiliation politique, culturelle, religieuse, ethnique ou territoriale, en tenant compte du fait qu’il n’est pas possible de bâtir une société juste et saine sans promouvoir le respect de ces droits et libertés, par l’éducation et l’enseignement, en prenant des mesures durables, nationales et internationales.

Kamel Mehanna a aussi évoqué l’expérience de Amel dans le cadre du travail humanitaire, social et des droits de l’homme dans les milieux les plus marginalisés et vulnérables du Liban, notamment sur le plan des répercussions de la crise syrienne sur la société libanaise et sur les personnes déplacées. L’association Amel est, selon lui, opposée aux doubles standards entre les peuples du monde. Elle lutte pour une répartition équitable des richesses, pour l’instauration d’un état de justice sociale et pour la promotion des causes justes des peuples, à commencer par la cause palestinienne.

Pour sa part, Yelena Blamants, responsable de l’organisation Diakonia au Liban, a déclaré que « l’objectif de la coopération de Diakonia dans cette initiative est de soutenir chaque personne et chaque activiste dans le domaine des droits humanitaires, car les crises nous affectent tous et constituent une menace pour les générations futures ».

Il faut préciser que le bureau des droits de l’homme de Amel, créé en 2011, a pour but de fournir aux juristes, chercheurs et défenseurs des droits de l’homme les connaissances et l’expertise nécessaires pour travailler à la protection des civils pendant les conflits armés et les situations d’urgence. Il s’agit également d’appuyer la formation académique sur les questions relatives aux droits de l’homme au Liban et dans le monde arabe, dans le contexte des conflits armés et de la violence dans la région.

Source: OLJ