Vous pouvez trouver cet article sur L’Orient Le Jour.
Pour Alda Greoli, vice-Premier ministre et ministre de la Culture et de l’Éducation du gouvernement wallon, en Belgique, le parcours de l’association Amel, qui s’est distinguée dans le domaine de l’intervention humanitaire, peut être grandement utilisé en Europe pour concevoir des solutions humanitaires aux problèmes sociaux et mettre en œuvre des programmes efficaces avec des ressources limitées.
Cette déclaration a été faite au cours de sa visite au Liban-Sud où elle s’est rendue dans les centres de Amel de la région de Khiam et Ebel el-Saki. Alda Greoli était accompagnée de l’ambassadeur de Belgique, Hubert Cooreman, du premier secrétaire Jérôme Dubois ainsi que d’une délégation de l’ambassade. Celle-ci a été accueillie par le Dr Kamel Mohanna, président de l’association Amel. Le professeur Georges Corm, ancien ministre, Virginie Lefèvre et l’équipe de l’association Amel étaient également présents.
Dans ses déclarations aux médias qui ont couvert l’événement, Mme Greoli a exprimé son admiration pour la philosophie de Amel en tant qu’association à but non lucratif et non sectaire qui soutient les personnes les plus défavorisées indépendamment de leur appartenance et qui place l’être humain au-dessus de tout.
La journée a commencé par une visite des centres de santé de Amel à Khiam et s’est poursuivie par une visite des camps de réfugiés à Sarada qui accueillent 2 000 Syriens dans des conditions très difficiles. Durant la visite, la délégation a vu le travail de la clinique mobile appartenant à Amel. D’autre part, le groupe a suivi les activités de l’unité éducative mobile (bus Amel) pour les enfants syriens.
À Ebel el-Saki, la délégation a visité un centre qui fabrique du savon à base d’huile d’olive. Ce centre coopère avec 350 femmes qui produisent du savon commercialisé dans un magasin d’artisanat situé dans la maison des droits de l’homme de Amel, à Beyrouth. De plus, ce centre se donne pour mission d’aider 100 agriculteurs à améliorer leurs techniques de culture.
De son côté, le Dr Mohanna a expliqué, dans une intervention, la réalité de la situation des personnes déplacées au Liban, insistant sur la nécessité de soutenir le Liban pour continuer à prendre en charge le grand nombre de Syriens déplacés, en attendant une solution politique à la crise syrienne. Il a également souligné l’importance de développer les valeurs de solidarité humaine face au racisme, au populisme et à la xénophobie qui touchent la plupart des pays occidentaux et notamment l’Europe, celle-ci fermant ses frontières et montrant que le monde est en train de perdre son humanité.
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