Le programme d’Amel sur les moyens de subsistance a débuté dans les années 1980 dans le but de responsabiliser les femmes et les jeunes afin de les aider à faire face aux conséquences socio-économiques de la guerre civile.
Basé sur la volonté d’Amel de protéger la dignité des personnes, plusieurs projets ont été mis en œuvre au cours des dernières années en collaboration avec des organisations locales et internationales, à partir de simples formations qui sont devenus des sources essentielles de soutien pour de nombreuses familles au Liban ainsi que des réfugiés irakiens et palestiniens, toujours aujourd’hui.
Après le début de la guerre de Syrie en 2011, et compte tenu de ses nombreux effets sur le Liban, de nombreux facteurs économiques doivent être pris en compte, tels que la chute des secteurs du tourisme et de la construction, qui généraient auparavant des revenus importants pour le pays. De tels impacts exacerbent les tensions entre les différentes communautés, à mesure que le chômage augmente et que le marché du travail informel se développe. En outre, la pauvreté s’étend désormais des zones urbaines aux régions rurales isolées et la concurrence pour des emplois mal rémunérés et dans des conditions de travail difficiles est forte.
On estime que plus de 100 000 réfugiés syriens, au sein de la population active libanaise, gagnent un revenu mensuel moyen de 300 $, bien en dessous du salaire minimum de 420 $. En outre, près de la moitié des jeunes réfugiés sont au chômage, dont 86% sont des jeunes femmes et, de ce fait, beaucoup se tournent vers des mécanismes d’adaptation négatifs. Il est également facilement compréhensible que ces facteurs empêchent la création d’un sentiment de cohésion et de communauté au sein du Liban.
En réponse, le programme sur les moyens de subsistance d’Amel comprend des activités d’autonomisation ciblant les populations les plus vulnérables, sans discrimination, avec une attention particulière donnée aux femmes et aux jeunes. Amel fournit formation, expérience professionnelle, compétences et soutien psychosocial, dans 11 de ses 24 centres.
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