Kamel Mohanna : Nos programmes conjoints contribuent à garantir les droits et la dignité des personnes
Niels Annen, secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), accompagné du diplomate Holker Thielmann, d’Annette Shammas, responsable du département Moyen-Orient au ministère du Développement, et de Laura Al-Chamaly du bureau des Affaires Humanitaires de l’ambassade d’Allemagne à Beyrouth, a rencontré Dr Kamel Mohanna, président d’Amel Association International (Amel) au siège de l’association. Dr Zeina Mohanna, membre du conseil d’administration d’Amel, Mohammed Al-Zayed, Coordinateur Santé, Dr Ziad Tayara Coordinateur médical, Dr Caroline Tarraf, Coordinatrice Santé Mentale, Sophie Azizi, Coordinatrice de projets santé, Dr Malak Khayami, Coordinatrice Pharmacie, et Maher Tawil, Co-Coordinateur du secteur santé étaient également présents.
A cette occasion, les réalisations et les défis liés aux programmes de santé au Liban et mis en œuvre par Amel en collaboration avec le ministère de la Santé ont été présentés. Une attention particulière a été accordée au projet mis en œuvre en partenariat avec l’organisation Medico, permettant, 13 550 consultations médicales par mois, et soutenu par l’initiative Nexus GFFO et BMZ. Depuis les années 1980, Amel et Medico, coopèrent afin de garantir l’accès à la santé pour toutes et tous, sans discrimination.
En complément, des sessions hebdomadaires de sensibilisation sont organisées sur des sujets tels que la santé reproductive, les maladies non-transmissibles, la vaccination ou encore la malnutrition. Afin de garantir le respect des normes d’accréditation du ministère libanais de la Santé Publique, des travaux de réhabilitation ont ainsi été réalisés dans tous les centres soutenus par ce programme et des systèmes d’énergie solaire ont été installés pour permettre leur approvisionnement en électricité. Enfin, les équipes d’Amel ont été formées aux normes d’accréditation, au contrôle et à la prévention des infections, à la santé mentale, aux premiers secours et à la sécurité incendie, pour aider les employés à fournir un service de haute qualité.
A l’occasion de cette rencontre, les équipes d’Amel ont présenté les projets de l’association dans les secteurs de la santé et de la santé mentale, ainsi que le plan d’urgence mis en œuvre ces derniers mois en raison de la dégradation de la situation dans le sud du Liban. Ce plan comprend notamment la construction de nouveaux centres de santé, une assistance aux personnes déplacées des zones frontalières et la mise en place d’une équipe formée aux procédures d’urgence, et ce en collaboration avec les acteurs locaux et internationaux.
Le ministre Annen a noté les efforts humanitaires mis en œuvre par Amel ; le travail collaboratif, aux côtés des institutions locales, constitue la clé d’une société plus prospère et plus juste. Il a en outre salué les valeurs véhiculées par Amel ainsi que leur impact humanitaire.
Pour sa part, le Dr Mohanna a remercié le ministre Annen pour le soutien continu de des agences BMZ et GFFO à la mission d’Amel dédiée à la construction d’un Etat de justice sociale au Liban. Il a en outre souligné l’engagement d’Amel à fournir un soutien à tous, à travers une culture de solidarité plutôt que de pitié, et à continuer à travailler en faveur de la dignité humaine. L’association peut pour cela s’appuyer sur 32 centres répartis à travers le territoire, 6 unités mobiles, deux unités mobiles d’éducation, et une unité de protection dédiée aux enfants des rues, dirigés par 1 500 volontaires et travailleuses et travailleurs à temps plein. Il a en outre présenté la vision d’Amel qui entend proposer des programmes de développement et des services de qualité aux personnes dans les zones les plus marginalisées.
Kamel Mohanna a rappelé que l’accès des personnes à leurs droits fondamentaux nécessite une solidarité mondiale, comme l’illustre le partenariat stratégique entre Amel et l’organisation Medico, avec le soutien du gouvernement allemand. Il a conclu en affirmant que toute activité humanitaire doit être libératrice et révolutionnaire, opposée à toute forme de néocolonialisme et de supériorité, et orientée vers les groupes populaires, travaillant avec et à travers eux pour accomplir le développement, qui est une condition préalable à la démocratie. Elle doit également être engagée en faveur des causes justes des peuples, au premier rang desquelles la cause palestinienne.
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