L’ONG Amel Association International a reçu M. Philippe Lazzarini, coordinateur de l’Organisation Nations Unies au Liban et M. Abdallah Alwardat, directeur du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) au Liban, à la ferme dirigée par l’association Buzuruna Juzuruna et soutenu par Amel à Saadnayel, en présence du docteur Kamel Mohanna, Président d’Amel, Virginie Lefèvre, Coordinatrice des programme et partenariats, et Lucas Wintrebert, coordinateur du programme de sécurité alimentaire au sein d’Amel.

Lazzarini et sa délégation ont pris connaissance des activités de ce projet, source de subsistance et d’éducation pour un certain nombre de familles syriennes et libanaises de cette région du Liban, en tendant l’oreille aux agriculteurs et aux bénéficiaires expliquer le projet, les techniques utilisées et les effets positifs de sa mise en œuvre, tant sur le plan humain qu’économique.

 

En effet, la ferme de Saadnayel est avant tout le fruit d’un projet de formation. Elle sert de centre de formation sur la préservation du patrimoine agricole en ayant recours aux techniques naturelles. Jusqu’ici, les formateurs ont été en mesure de former des dizaines de familles libanaises et syriennes de la région aux techniques de l’agriculture biologique ; en coopération entre Amel, le PAM et Buzuruna Juzuruna.

Le programme s’articule autour de formations structurées sur les techniques de l’agriculture biologique, tels que les principes de l’agroécologie, la sélection de plantes et la production de semences chez-soi et la production de biocides et de biofertilisants « maisons ». Ce programme a permis la création de 200 potagers pour les familles les plus marginalisées dans les régions de Khiam et de la Bekaa, à égalité entre syriens et libanais. Lesdits potagers sont construits soit dans les camps informels où vivent ces familles soit à proximité de leurs domiciles. Le dernier cycle du projet, qui prendra fin en septembre 2019, consistera à la création de 100 potagers supplémentaires.

 

Enfin, Dr. Mohanna s’est exprimé sur le programme de sécurité alimentaire, lancé par l‘ONG en 2017 pour répondre aux besoins et mis en œuvre de différentes manières dans les différents centres d’Amel, soulignant l’engagement de l’organisation et son soutien aux populations locales et son assistance à tous les groupes marginalisés au Liban.

Une action menée via 24 centres, 2 unités éducatives mobiles, 6 unités médicales mobiles qui se rendent dans les quatre coins du pays. Les quelque deux millions six cent mille services qui ont jusqu’ici été fournis aux personnes déplacées, sont synonymes de réponses aux difficultés rencontrées par l’ONG dans le cadre de son engagement en faveur de la personne humaine, en dépit de ses choix et ses affiliations.